Nous avons développé un cycle de travaux autour de l’autobiographie lors de notre résidence à l’IUFM de Lorraine en 2010. Intitulé Archéologies du temps présent, ce cycle se caractérise par trois axes de travail :

1. La recherche de rapports de proximité avec les spectateurs.
2. Des formes légères qui peuvent s’inscrire dans des lieux différents des plateaux de théâtre.
3. Une thématique : l’autobiographie.

Les auteurs qui travaillent sur l’autobiographie sont nombreux aujourd’hui. C’est même devenu LA tendance de notre époque contemporaine, soutenue par le développement incessant des blogs. Mais que recouvre ce besoin « de se dire », de s’écrire ? Très souvent ce besoin a pour origine le désir de donner un sens à son existence. Écrire, c’est choisir un mot plutôt qu’un autre. S’écrire, c’est mettre des mots sur sa vie, sur le temps passé. C’est s’arrêter, regarder en arrière, tenter de définir le sens d’un parcours, de trouver une direction à sa vie. L’autobiographie lie de manière très étroite imaginaire, fiction et réel. Nous jouerons, nous aussi, sur les frontières mouvantes entre le réel et la fiction… il ne sera pas toujours facile de démêler le vrai du faux !

La première forme du cycle a été créée en novembre 2008 et s’intitule Archéologies du temps présent #1 – La vie matérielle

Nous allons créer deux nouvelles formes légères ( Le poing dans la bouche et L’art est la question) dans le cadre de la résidence à l’IUFM de Lorraine.

Mise en scène : Perrine Maurin
Jeu : Marianne Pichon

Avec le soutien de l’IUFM de Lorraine, du Préau des arts et du Conseil régional de Lorraine, du Conseil général de Moselle et de la Ville de Metz.